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Mini storia della Colombaia in Francese

Pubblichiamo la storia della Colombaia di Trapani in lingua francesce. La traduzione è a cura di Dominique Aillet  che l'associazione Salviamo la Colombaia  ringrazia per la gentile collaborazione.

Le Colombier de Trapani

Cet imposant monument se dresse sur une petite île dans l'avant-port de Trapani.

Les origines de Trapani tiennent parfois de la légende ; il en est de même pour celles du Colombier.

Différents auteurs de cette époque ont transmis de nombreuses versions, c'est pourquoi, à partir de ces écrits discordants, on ne peut tirer aucune certitude d'une date significative. Reportons-nous, pour une connaissance optimale du monument, à ce qui suit.

 

La première construction, la tour-phare, fut érigée (selon certains historiens)

en - 480 par les Trapanais qui s'allièrent avec les Carthaginois lors de la guerre contre les grecs "Sicéliotes"  : le phare était un point de repère pour les navires carthaginois.

Vers - 260, pendant les guerres puniques, Hamilcare Barca fit construire une tour et une caserne militaire à la place du phare pré-existant.

En - 249, les Romains, sous l'autorité du Consul P. Claudius Pulcher, entrent en possession de la forteresse, mais pour une courte période : les Carthaginois, menés par Adherbal, reconquirent bientôt la forteresse.

En - 241, après la victoire des Egades, elle tombe dans les mains des Romains, jusqu'à l'invasion des Vandales.

De ces constructions successivement agrandies, rénovées, reconstruites, nous n'avons pas de documents précis, mais on perçoit bien le mélange des styles, l'ancien et le moderne.

En 1076, le Comte Roger, une fois son  rêve de conquête de Trapani assouvi, améliore les fortifications de la ville et récupère le Colombier.

En 1360, la Reine Constance, arrivée de Catalogne et épouse de Frédéric de Vintimille, prend le Colombier comme domicile.

En 1408, Martin Ier, devenu Roi, remet à neuf les fabriques du Colombier.

En 1607, Philippe III d'Espagne et de Sicile, restructure et réarme significativement le Colombier, pendant la guerre survenue lors de son  règne.

En 1671, sous le règne de Charles II d'Autriche, la batterie inférieure qui fait face au port est construite ; elle est ajoutée à la tour et à l'ellipse.

En 1848, Trapani, qui avait participé aux  émeutes  révolutionnaires de 1820, fut une des premières cités à se rebeller contre les Bourbons.

Et, en 1849, des prisonniers furent transférés au Colombier qui devint, ipso facto, une prison.

En 1939, les prisonniers furent transférés ailleurs, et le Colombier fut utilisé comme défense du port au cours de la seconde guerre mondiale.

En 1965, avec la construction de la nouvelle prison de San Giuliano, tous les détenus furent transférés, et le Colombier redevint ce lieu d'abandon et de solitude qui présidèrent toujours à son existence.

En 1993, une première restauration eut lieu.

En 2002, l'association "Sauvons le Colombier" se constitue.

En 2009, le monument est reconnu par la FAI (Fondation Italienne de l'Environnement) comme un site à conserver.

En 2011, il entre dans le Domaine régional.

Traduzione della Signora Dominique Aillet

 

Mini storia della Colombaia in Francese

Pubblichiamo la storia della Colombaia di Trapani in lingua francesce. La traduzione è a cura di Dominique Aillet  che l'associazione Salviamo la Colombaia  ringrazia per la gentile collaborazione.

Le Colombier de Trapani

Cet imposant monument se dresse sur une petite île dans l'avant-port de Trapani.

Les origines de Trapani tiennent parfois de la légende ; il en est de même pour celles du Colombier.

Différents auteurs de cette époque ont transmis de nombreuses versions, c'est pourquoi, à partir de ces écrits discordants, on ne peut tirer aucune certitude d'une date significative. Reportons-nous, pour une connaissance optimale du monument, à ce qui suit.

 

La première construction, la tour-phare, fut érigée (selon certains historiens)

en - 480 par les Trapanais qui s'allièrent avec les Carthaginois lors de la guerre contre les grecs "Sicéliotes"  : le phare était un point de repère pour les navires carthaginois.

Vers - 260, pendant les guerres puniques, Hamilcare Barca fit construire une tour et une caserne militaire à la place du phare pré-existant.

En - 249, les Romains, sous l'autorité du Consul P. Claudius Pulcher, entrent en possession de la forteresse, mais pour une courte période : les Carthaginois, menés par Adherbal, reconquirent bientôt la forteresse.

En - 241, après la victoire des Egades, elle tombe dans les mains des Romains, jusqu'à l'invasion des Vandales.

De ces constructions successivement agrandies, rénovées, reconstruites, nous n'avons pas de documents précis, mais on perçoit bien le mélange des styles, l'ancien et le moderne.

En 1076, le Comte Roger, une fois son  rêve de conquête de Trapani assouvi, améliore les fortifications de la ville et récupère le Colombier.

En 1360, la Reine Constance, arrivée de Catalogne et épouse de Frédéric de Vintimille, prend le Colombier comme domicile.

En 1408, Martin Ier, devenu Roi, remet à neuf les fabriques du Colombier.

En 1607, Philippe III d'Espagne et de Sicile, restructure et réarme significativement le Colombier, pendant la guerre survenue lors de son  règne.

En 1671, sous le règne de Charles II d'Autriche, la batterie inférieure qui fait face au port est construite ; elle est ajoutée à la tour et à l'ellipse.

En 1848, Trapani, qui avait participé aux  émeutes  révolutionnaires de 1820, fut une des premières cités à se rebeller contre les Bourbons.

Et, en 1849, des prisonniers furent transférés au Colombier qui devint, ipso facto, une prison.

En 1939, les prisonniers furent transférés ailleurs, et le Colombier fut utilisé comme défense du port au cours de la seconde guerre mondiale.

En 1965, avec la construction de la nouvelle prison de San Giuliano, tous les détenus furent transférés, et le Colombier redevint ce lieu d'abandon et de solitude qui présidèrent toujours à son existence.

En 1993, une première restauration eut lieu.

En 2002, l'association "Sauvons le Colombier" se constitue.

En 2009, le monument est reconnu par la FAI (Fondation Italienne de l'Environnement) comme un site à conserver.

En 2011, il entre dans le Domaine régional.

Traduzione della Signora Dominique Aillet

 

Appello

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Contatta il Luigi Bruno - Presidente dell'Associazione Salviamo la Colombaia - Cell. 339/8002539
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